Né à Goumois dans un petit village de la vallée du Doubs, c’est lorsqu’il quitte celui-ci pour faire ses études à Besançon qu’il se découvre une forte attirance pour les arts plastiques. Les cours de dessins sont pour Jean-François Taillard un véritable plaisir. Il fréquente momentanément les beaux arts et découvre les musées et galeries de la ville.
En rentrant à Goumois pour travailler à l’hotel familial, les longs hivers de fermeture lui permettent de s’installer devant son chevalet mais aussi de voyager. Il découvre le sud de la France, mais aussi l’Afrique du Nord ainsi que tout le pourtour du bassin méditerranéen, c’est une révélation : les couleurs sont vives, la lumière franche et intense semble découper chaque objet et mettre en scène chaque paysage.
Une rencontre avec une femme sculpteur, galeriste, Zoé Rumel qui affectionne tout particulièrement la peinture de Jean-François Taillard organise une exposition au palais des congrès de Bienne en 1972, c’est un succès et c’est le début des expositions :
1er prix ami des arts à Pontarlier, 2ème prix de la ville de Belfort, 3ème prix de la ville de Nice, 2ème prix champagne Taittinger à Paris. Nombreuses expositions à Besancon, Montbéliard, Pontarlier, Salins les bains, Goumois, biennale de Charquemont, etc…
Jean-François Taillard peint des émotions de voyage, des lieux qu’ils l’ont toujours attirés, des rencontres, des personnages ou un simple objet.
Depuis 2020 il s’installe en Drôme provençale pour peindre la Provence qu’il a toujours aimée.
Cette peinture est spontanée et sincère, en perpétuelle recherche, et surtout libre, loin des chemins médiatique et proche des gens.